Deux combats de dix rounds ramèneront Benoît Huber sous les projecteurs cette année – et pourraient marquer le début d’une phase de succès tardive.
Lorsqu’un boxeur de 37 ans souhaite relancer sa carrière, il faut de la volonté, de la planification et les bons adversaires. Benoît Huber, cruiser suisse du Valais, mesurant 1,97 m et pesant environ 91 kg, possède tout cela. Ce qui a été négocié à huis clos ces derniers mois est désormais officiel : le vétéran disputera deux grands combats en 2025 – sur la scène internationale et nationale.
La ceinture EBU Silver à Copenhague
Le 14 novembre, Huber affrontera le local danois Kem Ljungquist (35 ans, 2,00 m, 19-1, 12 KO) à Copenhague. Le combat pour la ceinture EBU Silver des poids lourds marque l’entrée de Huber dans la catégorie reine – et constitue également un risque : il affronte un adversaire plus jeune, plus grand et plus lourd, et ce devant son public.
Le duel national lors du Boxing Day
Six semaines plus tard, place au prochain temps fort : le 26 décembre à Berne, lors du traditionnel Boxing Day, Huber retournera dans la catégorie cruiser. Dans le combat pour le titre suisse sur dix rounds, il affrontera Shipion Hoti (27 ans, 1,93 m, 9-0, 3 KO). L’invaincu originaire de Fribourg et aux racines kosovares est sous contrat avec l’ancien pro Arnold Gjergjaj et a récemment battu Adnan Deronja aux points. Le duel Huber vs. Hoti figurait depuis longtemps sur la liste des souhaits de nombreux fans suisses de boxe. C’est désormais officiel : les deux camps ont signé, Swiss Pro Boxing organise et finance le combat.
Un chemin tumultueux vers le retour
Huber est quintuple champion suisse amateur, a combattu à l’international en Angleterre, au Danemark et en Australie, et a remporté un combat phare contre Juergen Uldedaj à la O2 Arena de Londres. Après une carrière marquée par des hauts et des bas et une pause due à une blessure, il est revenu avec succès lors du Boxing Day 2024 sous la bannière de Swiss Pro Boxing. Avec le passage sous la gestion de Leander Strupler, il a trouvé une nouvelle stabilité – 2025 sera son année. « Benoît n’est pas un boxeur pour faire de petites choses. Il veut des adversaires solides, de grandes arènes et des combats importants. Nous lui permettons de réaliser ce rêve », déclare Strupler.